Pour promouvoir une alimentation équilibrée, le Nutri-Score s'impose comme une référence fiable. Il informe les consommateurs sur la qualité nutritionnelle des produits lors de leurs achats alimentaires.
Afin d'améliorer encore davantage ce système, des modifications concernant le calcul du Nutri-Score ont été mises en œuvre depuis ce 1er janvier 2024.
Découvrez dans notre article tout ce qu'il faut savoir sur le Nutri-Score et les raisons pour lesquelles il pourrait devenir plus strict en 2024.
Le Nutri-Score : un barème révolutionnaire pour guider la consommation alimentaire
Rien n'est plus efficace que l'utilisation d'une étiquette colorée classifiant les produits de A à E en fonction de leur qualité nutritionnelle pour faciliter ses courses.
L'étiquette Nutri-Score présente sur certains produits en supermarché, indique clairement si vous adoptez une alimentation saine et équilibrée ou si vous consommez des aliments riches en énergie, en sucres, et en acides gras saturés
Ce barème a incité de nombreuses entreprises alimentaires à revoir la composition de leurs produits, les rendant ainsi plus sains, et a encouragé les consommateurs à privilégier une alimentation équilibrée.
Une méthode de calcul évolutive pour un Nutri-Score toujours plus fiable
Le professeur Serge Hercberg est à l'origine de cette invention révolutionnaire, utilisant une formule mathématique pour évaluer la teneur en nutriments bénéfiques et nocifs pour la santé contenus dans 10 ml ou 100 g de produit.
En prenant en compte ces éléments, le score obtenu est représenté par une lettre et une couleur sur l'emballage des produits. Cependant, cette méthode de calcul sera révisée en 2024 pour se conformer à la norme européenne.
Des règles de calcul plus strictes pour l'année 2024 !
Bien que ce système soit facultatif, les industries affichant le Nutri-Score sur leurs produits doivent comprendre qu'il s'agit d'un système évolutif dont le calcul peut changer en fonction des avancées scientifiques.
En 2024, la méthode de calcul du Nutri-Score sera modifiée et renforcée, en particulier en ce qui concerne la teneur en gras, sel et sucre des produits transformés. En revanche, certaines huiles moins saturées en acides gras grimperont d'une catégorie.
Les produits les plus impactés par les changements à venir
Les céréales et les yaourts seront les plus touchés par ce changement de calcul. Les édulcorants, utilisés pour réduire le goût sucré dans certains produits, seront désormais pénalisants pour les céréales et les plats préparés, entraînant une baisse d'une lettre. Les sodas sans sucre passeront également de la catégorie B à la catégorie C.
Les produits laitiers subiront des changements significatifs, avec une perte de deux lettres pour les yaourts à boire, dorénavant classés comme boissons plutôt que produits laitiers.
De même, le lait demi-écrémé sera rétrogradé de la catégorie A à B. Enfin, les laits végétaux tels que le lait de soja, d'avoine ou d'amande verront leur classement régresser en raison de leur teneur en sucre.
Des changements bien accueillis par les consommateurs, mais mal perçus par les industriels
Ces modifications ne seront pas bien reçues par les industriels qui ont choisi d'afficher le Nutri-Score sur leurs produits, en particulier si ces derniers sont bien classés.
Dans ce contexte, le Nutri-Score est considéré comme un argument de vente. Cependant, du point de vue des consommateurs, ces changements sont une bonne nouvelle, car ils permettront une meilleure information sur la qualité nutritionnelle des produits consommés.
Avec ces ajustements, les consommateurs seront davantage enclins à adopter une alimentation saine et équilibrée.